edition de l'ariane

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C’est le choix de la quête, celle de « l’ombre primitive » -comme la nomme Léonard de Vinci, illustré par Claire Illouz dans L’œil d’aimant-, qui révèle la grâce nécessaire pour faire des « grandes choses » un néant qui peuple, et du néant une grande chose.
Des gravures en forme de vignettes aux grands dessins à la mine de plomb ou aux peintures, Claire Illouz cherche à travers l’objet, et jusqu’à sa limite, le seuil d’une pauvreté qui transcende le désordre inévitable et la désorganisation promise en seuil d’harmonie, en pizzicati de mémoire. Evocations empreintes d’une ataraxie qui met bout à bout, dans son œuvre, la culture occidentale et l’art d’Extrême Orient, dont elle a approfondi la connaissance à Taipei et à Kyoto.
Parfois, fusain et lavis miment le grimoire, manuscrit et descriptif livrés au silence de la méditation, tantôt, le déferlement de rebuts tonitruants questionne ces fourmillantes ordures à l’œuvre dans le temps caché de l’inconscient. Et, toujours, les papiers… pour quelle « urgence » ?
Dans Dele©ta placent, Claire Illouz poursuit le travail des « Indices » dans une sélection d’objets qui furent contenants (bol, soucoupes, livres, papier, tesson) et Tita Reut y reconstitue, dans la métaphore de sa lecture, un rebond de vie par les mots.
Tita Reut.


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